Kékécé Pathfinder ?

Le 19 décembre 2018

C’est Donjons et Dragons version 3.5 en plus étendu.

Bye.

Docteur Peste qui en a pas vraiment fini avec l'article.

Ha, des détails ?

Ok, je vais parler de mon premier système de jeu maîtrisé et loin d’être connu par cœur tellement il est massif !

Au commencement, AD&D2

Pourquoi avoir commencé par ce monstre ? Parce que j’ai démarré avec un MJ qui était sur AD&D2 et il voulait retoucher des fonctionnalités de ce système pour le mettre à sa sauce. C’était franchement cool comme idée, mais je voulais commencer sur un système complet et qui continuait d’avoir des mises à jour.
J’ai donc choisi Pathfinder même si je regarde encore du coin de l’œil D&D 5ème édition

L’univers

Pathfinder a un univers de base qui s’appelle Golarion avec ses déités. Personnellement je n’utilise pas l’univers Golarion mais j’utilise les déités qui sont facilement adaptables et compréhensibles.

Par exemple on a Sarenrae, déesse de la rédemption et du soleil ou l’opposé Rovagug, dieu de la destruction.

Si vous fouillez un peu, vous pouvez même retrouver les Grands Anciens et donc Cthulhu !

Le bestiaire est massif (voyez par vous-même) et donne beaucoup de possibilités de jeu et de surprises pour les vétérans du jeu de rôle !

Comme vous l’aurez surement deviné, c’est du médiéval fantastique avec son lot de races classiques comme nains, elfes, gnomes, etc. et sa magie.

Mais il y a de nombreux ajouts de races comme les vishkanyas et leur sang toxique, capable d’y imprégner leurs lames. Les kitsunes possédant deux formes, une humaine et l’autre de renard anthropomorphe.

Mais le plus intéressant c’est les classes et leurs nombreux archétypes.

Vue générale du système

Les règles de Pathfinder ici.

En comptant les classes de bases et supplémentaires, vous avez pas moins de 22 classes différentes, et chacune a ses archétypes à prendre durant la création du personnage qui les spécialisent et les différencient encore plus.

Comme beaucoup de jeu de rôle, Pathfinder donne aux personnages des caractéristiques principales : La Force, la Constitution, la Dextérité, l’Intelligence, la Sagesse, le Charisme. Les points définis dans ces caractéristiques donnent des bonus dans certains jets du jeu.

Par exemple des points en force augmentent la chance de toucher quelqu’un au corps à corps et augmentent aussi les dégâts au corps à corps.

Pathfinder fonctionne avec un système de compétences qui augmentent à chaque montée de niveau. Au début je pensais que le jeu allait se réduire à : « fais un jet pour fouiller ce vase », mais pas du tout, c’est toujours au MJ de décider des degrés de difficultés et de quand il fait des jets de dés.

Voici un exemple d’une fiche du personnage qui s’appelle Bhâ, un homme-singe barde simplet mais au grand cœur :

Combat

Quand un combat commence, le MJ fait lancer l’initiative aux joueurs, chacun doit lancer un dé 20 plus leur bonus de dextérité, ils sont ainsi classé dans le tour de jeu.

Le combat est divisé en tour, chaque tour dure approximativement 6 secondes

Durant son tour, un joueur peut faire des actions, il y en a plusieurs types mais je vais parler des 4 principales :

  • L’action de mouvement : se déplacer, ouvrir une porte, dégainer une arme, recharger une arbalète légère, etc.
  • L’action simple : attaquer au corps à corps ou à distance, lancer un sort à temps d’incantation d’une action simple, utiliser une compétence, boire une potion, etc.
  • L’action complexe : charger, courir, faire une retraite, recharger une arbalète lourde, etc.
  • L’action libre : parler, lâcher un objet, plonger au sol, etc.
Trois types d'actions d'après Docteur Peste.

Le joueur peut faire une action simple et une action de mouvement par tour. Il peut remplacer une action simple par une action de mouvement. Il peut aussi faire une action complexe, ce qui lui prend tout son tour. Une action libre ne lui prend que très peu de temps, il peut ainsi continuer de faire ses autres actions.

Lorsqu’un personnage veut attaquer une créature, il doit faire une jet de toucher contre la Classe d’Armure de la créature.

Chaque créature possède une Classe d’Armure (CA), qui est un chiffre à égaler ou dépasser lors d’un jet d’attaque au dé 20. Par exemple une créature avec une CA de 15 peut être touchée si l’on fait 15 avec un dé 20 plus certains bonus.

Si la créature est touchée, il suffit de lancer les dégâts de l’arme ou du sort en plus des bonus associés, et voilà !

Il existe aussi des tactiques de combat comme la prise en tenaille : si une créature est prise en sandwich il est plus facile de la toucher.

Anecdotes de mes parties

Ma première partie de jeu de rôle était sur Pathfinder, et elle s’est déroulée dans les pires conditions ! Dans un appartement avec 5 joueurs et un spectateur, 3 sur un lit, deux sur un matelas et le spectateur à côté de moi à regarder ce que je fais.

Le plateau ? Posée sur une petite table basse à côté du lit, juste de quoi mettre un peu de mon écran et cacher mes notes.

Pourtant, ça s’est super bien passé et on s’est amusé, pour preuve on a continué le jeu de rôle les mois suivants dans des salles non-utilisées de l’université. C’était une salle avec un tableau noir sur pied que je me suis amusé à utiliser pour gérer deux groupes de joueurs :

Représentation d'une bande d'idiots en train de faire du jeu de rôle, en panique.
Représentation d’une bande d’idiots en train de faire du jeu de rôle, en panique.

L’un était en face de moi en train de combattre une araignée géante et une nuée d’araignées, l’autre groupe était derrière le tableau noir à résoudre une énigme avec des leviers à actionner de certaines manières.

Utilisez tout ce que vous avez sous la main pour vos joueurs, ils adorent quand ils peuvent agir différemment sans que ce soit compliqué à gérer !

Les morts

Il y en a eu, mais très peu ! Et tout le temps provoqué par mes joueurs. D’ailleurs ma première mort de joueur est un sacrifice ! Celui-ci a sacrifié son personnage pour que les autres joueurs puissent s’enfuir d’une ville où ils étaient poursuivi par les gardes. Finalement ils ont volé un bateau et la déesse du joueur sacrifié a propulsé le bateau dans la mer à une vitesse fulgurante grâce à… des milliers de guêpes qui ont poussé les voiles.

Une autre mort est un de mes joueurs, incarnant un druide bas niveau, a voulu terminer un orque à mains nues. Mauvaise idée.

Une dernière mort est celle que j’ai utilisée pour mon article sur #01 Créer une aventure : Histoire ou Aventure ? où un joueur pistolier à court de poudre noir a voulu garder un tonneau entier de poudre alors que le feu atteignait ce joueur. Boum.

Voilà qui conclu ce gros résumé de Pathfinder, si vous avez des questions n’hésitez pas, je pourrai même en faire un article tiens

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